Qu’est-ce que l’indépendance financière ?

Vous souhaitez gagner votre indépendance financière ? Lisez cet article pour trouver quelques pistes et vous mettre sur les rails !

Si vous tapez « indépendance financière » dans Google, vous tomberez rapidement sur une page Wikipédia intitulée « liberté financière ». C’est dingue qu’il existe une page pour ça. 🙂 Et cette page, dont vous trouvez le lien ici, nous dit que la notion de liberté financière est apparue en réaction à la logique salariale du métro-boulot-dodo.

Aussi appelé la Rat race (magistralement illustré et caricaturé dans le film d’animation Happiness que vous trouvez ci-dessous), cette vie de travail, que nous connaissons tous, nous promet, après plus de quarante années d’efforts, une longue retraite de plaisir et de farniente au soleil…

Sauf que le système des retraites tel qu’il a été conçu il y a 50 ans n’étant plus adapté à la société actuelle et à sa démographie, il est voué à fortement diminuer dans la prochaine décennie. Si vous souhaitez plus d’informations sur le sujet, c’est ici.

Indépendance financière, temps libre et travail

Dans tous les cas, est-ce qu’être indépendant financièrement doit vraiment rimer avec farniente ?

En vérité, qui rêve de passer son temps sur une plage à siroter des cocktails ad vitam aeternam ? Les pubs du loto nous vendent des vacances toute l’année avec ces plages paradisiaques. Bon il est vrai que personnellement, après quelques heures, la plage m’ennuie au point que je me force à y aller pour amuser les enfants. Mais vous ? Adorez-vous ça ? Le feriez vous toute votre vie si vous en aviez la possibilité ? N’êtes vous pas lassé de ce type de vacances après quelques jours ? Vous avez probablement envie de diversité.

Dans le même esprit, j’entends souvent, de personnes à la recherche d’indépendance financière, que cette dernière correspondrait à l’absence de travail. Notamment via le terme à la mode de « revenus passifs », autrement dit : d’un revenu tombant tout seul chaque mois.

Alors si vous le voulez bien, cassons ensemble ce mythe et prenons quelques personnalités qui pourraient ou auraient pu vivre passivement à un moment donné de leur existence grâce à l’importance de leur patrimoine. John Davidson Rockfeller, Giovani Medicis, Steve Jobs, Benjamin Graham, Alfred Escher, Phil Knight, Mark Zuckerberg, Bill Gates, Elon Musk, Bernard Arnault, Xavier Niel, Ingvar Kamprad, Jean-Claude Bourrelier, Arnold Schwarzenegger, Tim Ferriss, Jeff Bezos, Warren Buffett…

La vérité est qu’aucun d’entre eux ne vit ou n’a vécu passivement. Au contraire : ils sont ou étaient tous férus de travail intense.

Je suis persuadé qu’en tant qu’humain, nous avons bien mieux à faire que d’être passif. D’ailleurs deux des principaux synonymes de passif sont inerte et atone. Veut-on être inerte toute une vie ? Ne peut-on imaginer de laisser une trace de notre passage, au moins pour nos enfants ?

Quelques lectures pour personnes libres et indépendantes

En aparté et parmi quelques une des biographies citées ici, je vous recommande vivement deux d’entre elles : TOTAL RECALL, l’extraordinaire vie d’Arnold Schwarzenegger (même si le personnage ne vous inspire rien de particulier, son parcours, sa détermination et ses quêtes d’objectifs sont hallucinants) et Steve Jobs, magnifiquement écrit par Walter Isaacson (si vous aimez les start-up, l’entrepreneuriat, le sens du détail, la créativité et la persévérance, vous devez lire ce livre) :

Acteur, entrepreneur, ex-gouverneur de la 6e puissance mondiale… Arnold Schwarzenegger sur Amazon
Steve Jobs par Walter Isaacson sur Amazon

Quand à Elon Musk, vous trouvez plus de détails ici.

Vos objectifs SMART pour atteindre l’indépendance financière

Avant de parler d’indépendance, il faudrait au moins avoir une idée de ce que l’on souhaite faire de et dans sa vie. Se fixer des objectifs à courte, moyenne et longue échéance est un début. Les objectifs se discutent en famille si vous vivez à plusieurs et n’empêchent pas les rêves individuels… Souhaitez-vous faire un tour du monde en voilier, découvrir l’Asie du Sud-Est de fond en comble, prendre votre retraite à 50 ans pour voyager, vous mettre à votre compte, acheter votre résidence principale, vous réorienter professionnellement ?

Les objectifs devraient idéalement correspondre à l’acronyme bien connu « SMART », c’est à dire que chacun d’entre eux devrait être Spécifique (précis, clairement identifié), Mesurable (Quel budget pour parcourir l’Asie du sud est en 6 mois), Atteignable, Réaliste, Temporel (avec une échéance).

Avoir des objectifs aide à se souvenir de la raison de nos efforts quotidiens. 🙂

Les mini-retraites. Une autre façon d’être indépendant.

J’ajouterai un point important que mentionne Tim Ferriss dans son excellent livre la semaine de 4 heures : nous travaillons toute notre vie en pleine force de l’âge, « sans temps libre » pour pouvoir avoir un maximum de temps libre lors que nous serons « plus fatigué ». Le concept de mini-retraite « en cours de carrière » prend ici tout sons sens.

Vous pouvez par exemple définir ce concept par un break de quelques mois, sans solde de l’employeur, comme un tour du monde en voilier ou une traversée du nord au sud de l’Amérique latine… C’est ça qui est top avec les mini-retraites : vous y mettez ce que vous voulez. Elles permettent de combiner toute une vie travail avec des expériences fortes. Bon faut-il encore trouver un employeur compréhensif ou se mettre à son compte. Retenez aussi que RIEN n’empêche de travailler à distance avec les outils modernes. Même en plein milieu de l’atlantique, vous pourriez avoir accès à internet par satellite et travailler quelques heures par jour.

Un bon début pour chercher l’indépendance financière, comprendre les mini-retraites et pour se mettre à son compte…

Je rejoins la vision de Tim Ferriss : de mon point de vue, être indépendant financièrement, c’est pouvoir en premier lieu disposer de son temps pour faire ce que l’on aime. Cela peut être le travail (eh oui :)) mais aussi toute une foule d’activités comme le bénévolat, le sport, la lecture ou toute expérience et découverte permettant de nous enrichir et d’enrichir les autres.

La combinaison gagnante pour atteindre l’indépendance financière : frugalité, investissement et se mettre à son compte

Ma définition de l’indépendance financière correspond au fait de se construire un patrimoine diversifié ayant pour buts d’apporter sécurité et expériences de vie à ma famille.

En construisant une source de revenu alternative (ce que l’on fait dès lors que l’on construit un patrimoine), on « achète » de la sécurité en se rendant indépendant de notre activité principale et des aléas financiers de la vie que sont, par exemple, le chômage ou la baisse de pouvoir d’achat à la retraite. Des revenus alternatifs permettent également de réaliser des projets comme une année sabbatique, une formation ou encore offrir des études à ses enfants…

Être propriétaire de sa maison en ayant fini de rembourser la dette ou posséder un patrimoine générant suffisamment de revenus pour payer un loyer à vie sont des exemples d’indépendance financière.

Il existe, je crois, trois angles d’attaque pour vous libérer du temps, que je nommerai la combinaison gagnante : la frugalité, l’investissement et se mettre à son compte. Combiner ces trois éléments est sans doute la méthode la plus rapide et la plus complète pour atteindre l’indépendance financière. Bien qu’elles soient – je crois – à la portée de tous, tout le monde n’a pas forcément l’envie d’être frugal (ou minimaliste) ou de se mettre à son compte.

Si vos revenus se situent dans la moyenne, et à moins de gagner au loto, vous pouvez au minimum investir (épargner) et peut-être songer à la frugalité dans votre consommation.

“Les voitures ne m’intéressent absolument pas, et je n’ai nul désir de rendre les autres envieux. Ne confondez pas coût de vie et qualité de vie.”

Warren Buffett

… la suite à venir…

Dans les prochains articles formant une suite au présent papier, je m’intéresserai à l’investissement. J’essaierai de vous donner des clefs pour vous construire un patrimoine sûr et rentable. Nous parlerons de la gestion du temps et des échéances, des actions, des métaux précieux, des émotions, des probabilités, des crises et encore de volatilité… Autant d’éléments qu’il faut appréhender pour gérer son patrimoine et atteindre un minimum d’indépendance financière.

Au plaisir de vous retrouver la semaine prochaine pour la suite : « Les bases pour construire un patrimoine rentable et sûr ».

Donnez-moi votre définition de l’indépendance financière en commentaire ! 😉

Ai-je les moyens d’acheter mon logement ? La faisabilité.

Acheter son propre logement nécessite un certain niveau de revenu et une mise de départ.

Avant de chercher à acheter un bien, il va falloir déterminer si vous en avez les capacités. C’est ce qu’on appelle la faisabilité. Nous pouvons aussi définir la faisabilité par cette question : quel est le prix maximum du bien que je peux acheter ?

Cette faisabilité est déterminée par deux éléments : vos revenus et votre épargne accumulée qui servira à payer les fonds propres et les frais de notaire.

La faisabilité en fonction de vos revenus

Les charges annuelles liées au bien immobilier ne peuvent excéder le tiers (33.3%) de vos revenus bruts.

Ces charges sont composées de trois éléments majeurs : les intérêts d’emprunt, l’entretien du bien et le remboursement de la dette.

Chaque prêteur définissant ses propres normes de calcul, la faisabilité variera d’un établissement à un autre. Je peux toutefois vous dire que dans la grande majorité des cas, les prêteurs comptent 4.5% pour les intérêts d’emprunt, 1% pour l’entretien du bâtiment et 1% pour le remboursement de la dette.

Si vous voulez avoir une idée assez proche de la réalité du prix maximum qu’il vous est possible de débourser, prenez la somme de vos revenus bruts annuels – en incluant la moitié de la moyenne de vos bonus perçus lors des trois dernières années… vous suivez ? 😉 Puis divisez le montant obtenu par 5.6% et divisez encore par trois (ce qui vous permet d’obtenir le tiers du revenu).

Un exemple. Prenons un couple qui gagne 180’000.- francs bruts par an brut et qui, sur les trois dernières années, a perçu une moyenne de 40’000.- de bonus annuel. Il pourra retenir la moitié des bonus donnant un revenu maximum de 200’000.-. Divisons ce revenu par 5.6% puis divisons ce quotient (le résultat de la première division) par 3, et nous obtenons un prix d’achat maximum de 1’190’476.- (200’000.- / 5.6% / 3).

Retenez que le prix maximum n’est pas forcément le prix auquel il faut acheter. Acheter en deçà de la faisabilité maximale permet de garder une marge de sécurité intéressante en cas de pépin, et réduit aussi l’effort d’épargne nécessaire au remboursement de la dette. 🙂

Enfin, vous pouvez compenser un « manque » de revenu en augmentant la part de fonds propres. Justement, voyons ce que sont les fonds propres.

La faisabilité en fonction de vos fonds propres

Ici nous parlons simplement de votre épargne disponible pour réaliser votre achat.

Cette épargne peut être constituée de liquidités, d’une donation, d’un terrain, de votre capital de 2e pilier, de vos 3e piliers, d’un prêt familial, d’un héritage immobilier… Il existe sans doute autant de possibilités que d’individus.

Voyons ci-dessous le cas le plus fréquent et le plus standard.

En Suisse, pour pouvoir acheter votre résidence principale, vous devrez investir au minimum 20% du prix du bien de votre poche. Ce sont vos fonds propres.

Au moins 10% du prix du bien doivent être payé avec des avoirs ne provenant pas de votre caisse de pension, c’est à dire en liquide, en 3e pilier ou encore en bien immobilier (un héritage par exemple).

Certains prêteurs exigent un minimum de 33.3% de fonds propres. C’est le cas de certains assureurs ou de certaines banques, en particulier lorsque que vous achetez dans des régions où les prix sont considérés comme très élevés. Par exemple, sur l’arc lémanique et à Zurich, plusieurs prêteurs estiment que les prix sont tellement hauts qu’ils se mettraient à risque de prêter les 80% habituels. Ainsi, ils exigent un niveau de fond propres plus important pour se protéger d’une éventuelle baisse des prix.

Notez que plus vous mettrez de fonds propres, plus vous augmenterez votre sécurité en cas de hausse des taux ou de baisse des prix.

Vous pourriez également nantir (mettre en garantie) votre caisse de pension en guise de fonds propres. L’avantage sera de ne pas impacter vos avoirs de retraite grâce à une dette plus importante. Au vu des taux bas et si vous en avez les moyens, c’est une solution très intéressante. J’en parle ici.

Si vous acquérez un bien de rendement, il vous faudra débourser, dès le 1er janvier 2020, 25% de fonds propres. Ici il n’est pas permis d’utiliser votre caisse de pension ou vos 3e piliers.

Les frais de notaire

Lorsque l’on parle de « frais de notaire », il faut surtout comprendre : taxe, taxe et encore taxe !

La facture totale représente généralement 5% du prix d’achat sur Vaud, Genève et Fribourg, aux environs de 4% à Neuchâtel et plutôt 3% en Valais.

Vous aurez à payer le droit de mutation, les frais d’inscription au registre foncier et les frais du notaire à proprement parler.

Le droit de mutation est un impôt qui porte sur le montant du transfert de propriété entre personnes. Cet impôt, à la charge de l’acheteur, est le coût le plus lourd dans la transaction et représente 70% à 90% des frais de notaire. Sachez qu’il peut aussi être payé par le vendeur ou encore à part égale entre l’acheteur et le vendeur… Vous pouvez donc trouver ici un élément pour négocier le prix du bien. 😉

Le registre foncier est un service public où l’on trouve le nom des propriétaires d’un bien ainsi que les gages sur les immeubles (comme la cédule hypothécaire, la servitude etc.).

Encore des frais… 🙁 la cédule hypothécaire

Il est possible que vous deviez ajouter à ces démarches la création ou l’augmentation d’une cédule hypothécaire.

La cédule hypothécaire est le document légal qui sera en quelque sorte la contrepartie de votre dette hypothécaire. Elle permet au titulaire (qui devient votre prêteur) de réaliser le gage (en d’autres termes : de vendre aux enchères votre bien immobilier) dans le cas où vous ne parviendriez pas à payez vos factures d’intérêts ou d’amortissement.

Ce document est un papier valeur et laisse apparaître un montant qui est en général au moins égal au montant du prêt. Je vous recommande vivement de laisser une marge supplémentaire afin d’anticiper par exemple, de futurs travaux qui nécessiteraient un nouvel emprunt dans le futur. Voyez loin, cela vous évitera des frais inutiles…

Il existe maintes façons de gager son bien immobilier. La cédule est la plus courante en Suisse romande.

Cet article est extrait d’un bonus de 10 pages sur l’achat immobilier et qui sera bientôt disponible. 🙂

J’ai une question pour vous : est-ce que l’un de vos amis, ou l’un de vos collègues, ne sait pas s’il peut acheter sa résidence principale ? Si c’est le cas, envoyez lui cet article ! Vous lui rendrez service.

Épargne : une offre à ne pas manquer !

Vous souhaitez bénéficier d’une offre d’épargne irrésistible ? Je vous livre ma technique pour vous libérer de votre banquier. Au moins en partie 🙂

Chers Amis,

Aujourd’hui, je vais tenter par tous les moyens de vous vendre un super produit d’épargne.

En voici les caractéristiques :

  • Dès lors que vous aurez procédé au versement, vous ne serez plus le propriétaire légal de votre argent.
  • Si la société à qui vous versez votre argent fait faillite, elle aurait le droit de se servir de votre argent pour payer sa faillite (salariés, impôts, charges sociales, créanciers etc.)
  • Vous pouvez évidemment disposer de votre argent, mais vous devrez patienter entre 3 et 6 mois. Si vous le voulez immédiatement, ce n’est pas un problème, il vous en coûtera généralement 1% du montant total.
  • Enfin, votre rendement moyen annuel est de 0%. Et si vous déposez un montant important, vous pourriez « percevoir » des intérêts négatifs.
  • Les frais de gestion sont en moyenne de 75.- francs par an.

Bon, à priori vous n’êtes pas intéressé par cette offre bancaire irrésistible.

Et pourtant vous avez sans aucun doute « acheté » ce produit : c’est votre compte d’épargne.

Personnellement, j’ai remplacé la plupart de mes comptes d’épargne par des comptes courants (comptes de paiement ou de salaire).

Je n’ai pas plus de rendement et ne suis toujours pas le propriétaire juridique des fonds, mais mes sous sont immédiatement disponibles.

Pensez à partager cet article à votre famille, vos collègues ou vos amis si vous pensez qu’il peut leur être utile 😉