Mon défi presque réussi !

Au mois de juin 2019, j’ai lancé le blog MaRetraite.ch, avec comme ambition de vulgariser la finance personnelle autour des thèmes de la retraite et de l’indépendance financière en vous donnant, cher lecteur, un maximum de valeur.

Quel bilan ?

Dans l’article où j’annonçais mon défi d’écrire un texte par semaine pendant un an, je mentionnais que MaRetraite.ch devrait contenir au moins 52 articles la semaine du 11 juin 2020.

Alors suspense… après 52 semaines, j’ai rédigé et mis en ligne… 51 articles.

Quel est ce fichu papier qui manque ? Dans le mille ! L’annonce du confinement, le vendredi 13 mars, m’a scotché sur place et un week-end n’aura pas été de trop pour reprendre mes esprits.

Je dois bien me trouver une excuse. 😉 En même temps, la sidération induite par cet événement me pousse à dire que mon article n’aurait trouvé que peu de lecteurs cette semaine-là.

J’y suis donc presque arrivé et ça n’a jamais été facile. Entre respecter les délais de parutions que je m’étais imposés, réparer les bugs inhérents à la plateforme internet, réécrire presque complètement des textes déplaisants, maintenir mon activité principale, continuer de suivre mes clients, être présent pour la famille et j’en passe, autant dire que ces 12 mois n’ont pas été une ligne droite.

Merci à ma femme, qui a relu mes premiers articles et m’a donné de forts bons conseils. Ce blog a vu le jour en grande partie grâce à elle.

Si cela vous intéresse, je vous propose, ci-dessous, une petite revue d’expérience.

Ce que j’ai appris

Je me rends compte, en écrivant ce bilan, que j’ai adoré ces mois d’écriture et qu’ils m’ont apporté beaucoup.

Humainement d’abord, et c’est le plus important ! De nombreuses personnes sont venues vers moi et m’ont permis de faire leur connaissance. Des blogueurs, des journalistes, des nouveaux clients, des banquiers, des assureurs, des gestionnaires de fortune, des conseillers financiers, et d’une façon générale des gens super sympathiques et bienveillants qui m’ont encouragé et remercié pour les idées et les astuces données dans les articles. Merci à vous !

Ensuite, j’ai dû apprendre à « écrire » de manière régulière. J’adore lire, mais écrire est une autre paire de manches, surtout dans un domaine qui peut être rébarbatif comme la finance ou pire : la retraite. J’ai donc dû trouver des stratagèmes pour rendre mes textes appétissants et digestes. Deux livres m’ont aidé à structurer mes textes et à trouver une certaine discipline d’écriture. Je ne peux qu’en recommander la lecture : « Mémoire d’un métier » de Stephen King et « The Boron Letters » de Gary Halbert.

Je tiens également à remercier Patrick pour les relectures et les nombreux conseils avisés.

Le plus compliqué ? la machine internet

Enfin, j’ai appris beaucoup de choses sur le blogging et sur la mise en ligne d’un site web.

Les publicités qui laissent entendre que créer un site internet est enfantin sont mensongères !

Publier un site web est compliqué et demande du temps. J’ai étudié des sujets plus ou moins barbares tels que l’optimisation du référencement, les Plug in, le SEO, le trafic, l’auto répondeur, les optin… Sans les écrits et la formation « Blogueur Pro », d’Olivier Roland, j’en serai encore à chercher la plateforme idéale pour mettre en ligne mon premier article… Cette partie technique du site web aura clairement été la moins fun ! Avec au minimum près d’un bug plus ou moins important par semaine, mon ordinateur a failli devenir le meilleur ami du mur de mon bureau. 🙂

Quels résultats ?

Au début du projet, je prévoyais de consacrer environ quatre heures par semaine pour écrire et mettre en ligne un article. Les pros du « time-management » recommandent de doubler le temps estimé pour accomplir une tâche mais, même avec huit heures, j’étais loin du compte. Si j’ajoute la « formation blog » et surtout la mise en place du site, l’équivalent de deux jours de travail par semaine n’aura pas été de trop. Beaucoup de samedi et de dimanche y sont passés.

J’avais effectivement omis un certain nombre de points tels que la recherche de contenu, la vérification des données et des chiffres, les nombreux bugs inhérents à la mise en place du site web, les mises à jour, le paramétrage des réseaux sociaux… bref vous l’aurez compris, ce n’était pas « juste » écrire.

Alors tout ça pour quels résultats ?

Vous êtes près de trois cents personnes à vous être abonnés au blog et près de trois cent cinquante sur Linkedin. Ce dernier représente, avec Facebook, le principal moyen de diffusion de mes articles. MERCI 😉

Si vous souhaitez me soutenir et ne rater aucune nouvelle à l’avenir, je vous invite à vous abonner directement au blog (en inscrivant votre adresse e-mail à droite de l’écran). En effet, les réseaux sociaux ne vous montrent que ce qu’ils veulent. 🙄

Et les meilleurs articles ?

Les trois articles qui ont attiré le plus de lecteurs sont dans l’ordre :

  1. Immobilier : faut-il rembourser votre dette hypothécaire.
  2. Racheter ma caisse de pension. Utile ou pas ?
  3. Quel niveau de dette hypothécaire à la retraite ?

La plus grande visibilité est toutefois venue du blog investir.ch, sur lequel Fabio Lopes m’a invité à écrire. Merci Fabio pour votre confiance 🙂

Les deux articles qui ont récolté le plus de suffrages sont ceux sur « la retraite à l’étranger : les bonnes questions à se poser avant de faire ses valises » avec 40’000 (!) vues chacun. Cliquez ici pour lire le premier article et ici pour le second.

Vos autres articles préférés ont été, avec près de 7’000 vues chacun : « Retraite : cotiser au troisième pilier ou au deuxième pilier ? » et « 2e pilier : prendre et placer son capital à la retraite ».

Quel avenir pour MaRetraite.ch ?

Tout cela dit, j’espère sincèrement que vous, chers lecteurs, avez pu retirer un grand nombre d’idées applicables dans votre situation personnelle ou pour votre métier.

Il me reste tellement de sujets à aborder que je ne peux que continuer de publier. 🙂

J’aimerais également vous proposer des vidéoconférences autour de l’immobilier, des investissements et de la prévoyance, des articles axés sur la pratique, des résumés de livres et des articles invités.

D’ailleurs, si vous avez envie de faire paraître un article et que vous êtes dans le domaine de la finance ou que vous travaillez dans un thème lié à la retraite (loisirs, voyages…), je reçois avec plaisir votre contact.

Ce bilan ne doit pas être à sens unique. Je cherche à améliorer tout ce qui est possible et surtout à répondre aux questions que vous pourriez avoir sur ces sujets. Sentez-vous libre de m’écrire via le formulaire de contact ou laissez simplement un commentaire ci-dessous.

Merci encore à vous pour vos commentaires, vos encouragements et vos suggestions.

De l’importance des réserves de liquidités

Beaucoup d’entreprises, qui possèdent de belles perspectives à moyen et à long terme, s’écroulent parce qu’elles n’ont pas constitué suffisamment de réserves de liquidités pour faire face aux défis de court terme.

Tout comme les entreprises, un ménage doit idéalement conserver sur ses comptes courants et en cash (non investi), deux à quatre mois de réserves auxquels il faut ajouter les dépenses certaines des trois prochaines années.

Un célibataire ou un jeune couple pourra se contenter de deux mois de réserves tandis qu’une famille ou un propriétaire privilégiera les quatre mois.

facile et rapide

Une méthode simple pour estimer le montant de vos réserves de liquidités peut être de prendre votre salaire net (versé sur le compte), puis d’en déduire le montant des impôts et de l’épargne avant de multiplier le résultat obtenu par deux ou par quatre.

Pour ce qui est des dépenses certaines des trois prochaines années, vous pouvez par exemple inclure le rachat d’une voiture ou d’un nouveau logement, le remplacement de la chaudière ou les frais médicaux non remboursables par les assurances.

L’intérêt de constituer des réserves est de vous apporter de la sérénité et de vous permettre de dormir tranquillement. En effet le reste de votre patrimoine est investi et est donc soumis à fluctuation.

juste ce qu’il faut

Veillez à ne pas tomber dans le piège inverse en gardant plus de liquidités que nécessaire.

Non seulement, ces dernières ne pourront travailler sur le moyen et le long terme, mais pire, elles perdront la valeur de l’inflation additionnée des frais de la banque et de l’impôt.

Si vous détenez actuellement un portefeuille d’investissement, pensez à vérifier l’état de vos réserves de liquidités et à les compléter en sortant le montant nécessaire depuis vos placements. Les marchés financiers ont bien récupéré depuis le mois de mars et le moment s’y prête bien.

Pour aller plus loin, vous pourriez avoir envie de lire « Que mettre dans votre patrimoine« 

Comment rembourser sa dette immobilière ?

Mes clients et mes lecteurs réguliers le savent : je recommande fortement de rembourser sa dette immobilière.

Au-delà de l’émancipation évidente vis-à-vis du prêteur, nous trouvons deux arguments supplémentaires à procéder ainsi. Le premier consiste à accroître la sécurité de notre famille (et de notre patrimoine), tandis que le second permet de dégager des rendements sur une épargne nouvelle qui restait jusqu’alors (location) une dépense inutilisable.

Pourtant, par méconnaissance ou par impatience, la majorité des Suisses ne semblent pas accomplir grand-chose pour conserver à long terme le coût de vie faible qu’ils viennent de s’offrir en devenant propriétaires.

Les taux d’intérêt bas paraissent plutôt nous inciter à augmenter notre train de vie. C’est insidieux parce que dans la réalité, le montant global des dépenses n’aura pas bougé. Prenons l’exemple d’un couple qui déboursait jusqu’alors 40’000.- francs par an de loyer en tant que locataire. En devenant propriétaire, il pourrait payer 20’000.- pour se loger et 20’000.- en nouvelles consommations, sans accroître ses revenus.

La loi de Parkinson explique que « tout travail au sein d’une administration augmente jusqu’à occuper entièrement le temps qui lui est affecté ». Une analogie pourrait poser que toute économie dégagée grâce à l’achat immobilier, est dépensée jusqu’à ce que le budget familial retrouve son état précédent. 🙂

Diviser son coût de logement par deux ?

Un rapide coup d’œil sur le parc automobile suisse, neuf et haut de gamme, permet partiellement de s’en convaincre. Si BMW ou Mercedes ne vendaient des voitures qu’aux millionnaires, ça se saurait.

Un autre poste budgétaire qui augmente souvent lorsque l’on divise son loyer par deux est formé des loisirs et des voyages notamment (remarquez que grâce à nos dirigeants, nous pourrons bientôt supprimer ce poste).

Diviser le coût du logement par deux ? Oui, c’est bien de cela que nous discutons. Aujourd’hui, et à surface égale, diminuer de deux fois son coup d’habitation est possible. Les taux bas le permettent souvent malgré les prix élevés.

Sans tomber dans la mesquinerie, il peut être bénéfique de définir une stratégie sur quinze à vingt-cinq ans, pour rembourser sa dette immobilière. Notez que la plupart des nations qui nous entourent pratiquent ainsi.

Qui sont les propriétaires immobiliers en Suisse ?

Avant d’aller plus loin, il peut être utile de comprendre le fonctionnement du crédit hypothécaire.

Bien que la tendance tende à s’inverser depuis dix ans, la Suisse est un pays de locataire. Et s’il y a des locataires, c’est qu’il existe forcément des propriétaires. Qui sont-ils et comment gèrent-ils leurs dettes immobilières ?

Les fonds de pension (2e pilier), les banques et les assurances regroupent la majorité des propriétaires.

Comment ces acteurs manient-ils leurs parcs fonciers ? D’abord, ils ont une vision patrimoniale de long terme, souvent sur plus de 25 ans. C’est intéressant, car en tant qu’humain, nous avons une difficulté assez importante à nous projeter à long terme. Adopter une telle vision permet à ces entités de faire abstraction des soubresauts économiques inévitables à court terme.

Munis de cet esprit positif, ils achètent de l’immobilier qui leur apportera des loyers quasi constants et récurrents. Dans un deuxième temps, ils peuvent hypothéquer une partie de leurs investissements immobiliers, et réinjecter cet argent sur des marchés plus volatils à court terme, mais plus rentable à long terme. Je parle ici des actions, des obligations, des matières premières, des métaux précieux… Notez que ces placements offrent encore l’avantage de la liquidité (facilement divisible contrairement à l’immobilier).

Pour mieux comprendre le fonctionnement de l’hypothèque, vous pouvez également jouer au Monopoly l’hiver prochain. 😉

Il fait beau…

En procédant ainsi, ces acteurs profitent à plein de ce que l’on appelle l’effet de levier.

Quelle chance ! Dans notre pays, nous pouvons jouir quasi totalement de ce levier financier grâce au système hypothécaire. Le hic réside dans le fait que quand le soleil brille (les taux bas actuels), on oublie que le ciel peut s’assombrir. Le passé peut se rappeler à notre bon souvenir. Je fais ici allusion à la crise immobilière des années 1990, qui a entraîné passablement de faillites chez des particuliers. Les taux d’intérêt hypothécaires ont monté à plus de 8% tandis que les prix du foncier divisés par deux dans certaines régions.

Sans retourner jusqu’aux années 1990, la crise actuelle du covid nous montre qu’un monde « plat » et tranquille n’existe pas.

Vous pourriez me rétorquer que les taux ne remonteront jamais à 8% ! Êtes-vous certain de ce qu’il se passera dans 20 ans ? Et même si vous aviez raison, retenez la multiplication des taux d’emprunt par 4 en 2 ans en 1990. En appliquant ce facteur de quatre et avec les taux actuels compris entre 0.65% et 1.5%, cela pourrait nous porter sur des prix entre 2.6% et 6%. Pile dans la moyenne historique des 4.5% ! Ce taux est généralement utilisé par les prêteurs pour calculer votre faisabilité.

Prenons un exemple. Mettons que votre loyer hypothécaire (le coût des intérêts) s’élève aujourd’hui à 15’000.- par année. En multipliant ce coût par quatre, vous obtenez un nouveau prix de 60’000.- par an. Si dans la même période, vos enfants commencent leurs études supérieures ou si vous entamez votre retraite, le manque à gagner peut-être énorme. Un enfant aux études « coûte » en moyenne 11’000.- à 22’000.- par année tandis que la perte de revenu à la retraite se monte à plus de 40%…

Amortissement direct VS amortissement indirect

Maintenant que nous avons vu les arguments en faveur du remboursement, tentons de comprendre les différentes possibilités qui s’offrent à vous.

Dans les grandes lignes, vous disposez de deux méthodes pour vous acquitter de votre dette : l’amortissement direct et l’amortissement indirect. Dans le jargon hypothécaire, rembourser se dit amortir. Notez que ce terme, emprunté au domaine comptable, n’est pas anodin et nous rappelle bien l’aspect purement financier de l’opération hypothécaire.

La première méthode, simple et connue de tous, consiste à diminuer sa dette directement, en versant, chaque mois ou chaque trimestre, une somme généralement fixe et déterminée par avance au prêteur.

Le remboursement indirect quant à lui, revient à constituer une épargne. Cette épargne pourra être investie et le montant de l’emprunt restera fixe pendant une durée définie de quelques mois ou de plusieurs années. Certaines banques, assurances et caisses de pension prêtent à taux fixe jusqu’à 25 ans tandis que la durée la plus courte majoritairement reconnue est basée sur le libor à 3 mois.

La combinaison des deux méthodes reste évidemment possible.

Transférez l’inflation au prêteur et prenez les gains.

Si vous êtes d’avis que sur le long terme l’immobilier s’apprécie de plus ou moins l’inflation, vous auriez tout intérêt à rembourser indirectement votre dette. Ainsi, tandis que le prix de votre bien augmentera, votre dette diminuera en proportion de la valeur du bien.

Illustrons ce propos : imaginons que vous payez votre résidence 100.- et que vous empruntez 80.- grâce à vos 20.- de fonds propres. Votre endettement se monte donc à 80%. Nous nous retrouvons 20 ans plus tard. Votre maison vaut raisonnablement sur le marché 120.- et vous n’avez pas touché votre dette de 80.-. Magie : votre dette est passée de 80% à 66.67% (ou 2/3) de la valeur du bien. Si votre revenu de retraité le permet, vous n’avez rien à rembourser, car vous resterez dans les « clous » du pourcentage maximum de dette admise à la retraite.

En agissant de la sorte, vous vous êtes « enrichis » sans gros effort et vous avez transféré l’inflation au prêteur qui a vu la valeur de « son argent » diminuer. Vous ne serez néanmoins pas libéré de la dette qui vaudra toujours 80.- et qui pourra voir son coût (taux d’intérêt) augmenter.

Si à l’inverse vous demeurez résolument pessimiste et que le spectre de la déflation vous hante, vous aurez tout intérêt à procéder de la façon inverse en remboursant le plus vite possible votre dette.

Attention, pensez à bien prendre en compte l’élément fiscal dans ce dernier cas. Car c’est le revers de la médaille : en diminuant votre dette, vous amenuisez votre facture d’intérêts. Le montant des charges fiscalement admises se réduit et augmente votre revenu imposable, notamment à cause de votre valeur locative inchangée. Eh oui, vous aurez à choisir entre payer des impôts et payer le prêteur.

Les 1%

Dans le schéma d’emprunt classique à 80% (20% de fonds propres et 80% d’hypothèque), le prêteur exigera de votre part un amortissement direct ou indirect d’environ 1% de la valeur du bien chaque année. À ce rythme-là, vous aurez remboursé votre crédit dans… 100 ans.

Vous pouvez opposer ces 100 ans aux 15 ou 25 ans que je mentionnais au début de l’article. En appliquant une telle stratégie, vous devriez donc consacrer non pas 1%, mais plutôt 4% pour amortir en 25 ans, 5% pour 20 ans et 6.7% pour 15 ans. Soit 7 à 4 fois plus que ce que réclame votre prêteur.

Oui, mais… ceci est vrai seulement si vous diminuez directement votre dette ou si vous économisez sur un compte épargne qui rémunère 0%.

En épargnant indirectement plutôt que directement, et en cherchant une alternative d’investissement rentable, vous pourrez réduire la quantité de capital à allouer au remboursement de votre dette.

Retenez qu’en optant pour un amortissement indirect, vous aurez tout intérêt à ne « donner » au prêteur que le pour cent qu’il souhaite en garantie et pas plus. Vous conservez ainsi une marge de manœuvre et une liberté intéressante. Nous verrons dans un prochain article comment vous pouvez profiter de l’effet de levier en amortissant indirectement votre dette.

Cet article a été posté en tant qu’invité sur le site investir.ch dont je vous recommande vivement la lecture. Vous y trouverez de nombreuses analyses sur l’économie, l’immobilier ou encore la prévoyance dans notre pays.